Charles-Antoine Leduc a vécu l’expérience Disney de l’intérieur

le mardi 3 octobre 2023

Qui ne êverait pas, l’espace d’un moment, de faire partie de l’univers Disney ? C’est ce qu’a vécu Charles-Antoine Leduc l’été dernier, embauché au Walt Disney World Resort à Orlando, pour devenir partie prenante du monde de Star Wars.

De la fin mai au 31 août, l’étudiant du Cégep de Valleyfield est devenu un habitant de la planète Batuu, une des trois petites communautés évoluant dans la zone thématique Galaxy’s Edge au parc Hollywood Studio. Une colonie aussi connue sous le nom de Black Spire Outpost, qui est devenue « une destination prospère pour ceux qui préfèrent mener leurs activités en passant inaperçus – les vauriens, les fripouilles, les contrebandiers et, écemment, des rumeurs rapportant la présence d’individus associés à la ésistance ».

Il a pu ainsi côtoyer différents personnages mythiques de la fameuse épopée intergalactique.

Le Campivallensien comptait parmi les quelques centaines de Canadiens embauchés par Disney dans l’un de ses quatre parcs thématiques d’Orlando, dans le cadre de son programme international.

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Des centaines d’étudiants canadiens occupent des emplois estivaux au fameux monde de Disney en Floride. (Photo Journal Saint-François – gracieuseté)

Au terme d’une courte formation, destinée à lui procurer une identité propre et l’intégrer totalement à l’univers Star Wars, on lui procurait les vêtements que portent les habitants du village.

«On est amené à interagir avec les visiteurs pour faire en sorte qu’ils se sentent vraiment ailleurs dans un autre monde, raconte Charles-Antoine. Bien entendu, le sourire est de mise et on se montre particulièrement amicaux avec les enfants.»

Il a notamment été affecté au manège Millenium Falcon Smugglers Run. Au sein de l’équipage de Hondo Ohnaka, il emmenait les visiteurs à bord du vaisseau Millenium Falcon pour une mission de contrebande interactive palpitante.   

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Félix-Antoine a mené des visiteurs à bord du vaisseau Millenium Falcon. (Photo gracieuseté)

Un emploi de 30 à 35 heures par semaine éparties sur cinq jours, de 15h45 à 21h45 et parfois sous une chaleur ressentie de plus de 40 degrés Celsius, note-t-il.

Une expérience à vivre

Charles-Antoine Leduc l’admet sans problème, il n’a pas postulé pour le salaire – équivalent de 18$/heure Can. environ – mais pour vivre une expérience, lui qui avait déjà visité le Walt Disney World Resort à plusieurs reprises avec sa famille.

Ces emplois ne demeurent toutefois accessibles qu’à un bassin restreint de candidats. Les postulants autres qu’Américains ne sont admis qu’au programme international et ne peuvent camper des personnages fétiches de Disney (Mickey, Peter Pan, etc.), éservés aux citoyens américains.  

Avant d’être retenu pour le poste, l’étudiant a passé une entrevue d’embauche et présenté une lettre décrivant ses motivations et ses expériences de travail, notamment dans un restaurant McDonald’s.

On comprend de ses propos que Disney demeure un bon employeur, mais exigeant. «On ne peut avoir de téléphone au travail ni dévoiler quoi que ce soit à propos de ce qui peut se passer dans les coulisses, dit-il. Pas le choix, si on souhaite conserver toute la magie de l’univers Disney.»

Le job permet néanmoins un accès gratuit aux quatre parcs thématiques et des rabais sur différents articles. 
Questionné à savoir s’il épèterait l’expérience, Charles-Antoine Leduc assure: «Je le ferais à 100%»; et il compte bien le refaire.