L’ancienne caserne de pompiers qui a servi de local pour le Club des Bons copains, au 25, rue Cousineau, devra être démoli pour être reconstruit dans le cadre d’un éventuel projet de logements sociaux, tout en respectant son style architectural.
C’est ce que le maire Miguel Lemieux a expliqué en assemblée de conseil le mardi 10 septembre.
Une évaluation de l’état de santé du bâtiment faite par un responsable de la Ville a démontré que, pour sa restauration, il faudrait en changer la fondation, la totalité de la structure de bois incluant les poutres et les planchers, la maçonnerie, les portes et fenêtres, les corniches, la toiture, l’électricité et la plomberie.
«Le seul élément qui peut être conservé, c’est le campanile », a indiqué le maire.
C’est pourquoi le conseil a pris la décision de conserver le site et d’en faire un don pour un éventuel projet de logements sociaux ou abordables, dont les responsables auront l’obligation de faire reconstruire cette partie du bâtiment en respectant ses caractéristiques architecturales et en y intégrant le campanile d’origine.
« Il appartiendra à l’architecte de tout éventuel projet de proposer des plans en conséquence et ceux-ci devront être endossés par le conseil», a poursuivi le maire.
Plusieurs citoyens s’étaient manifestés sur les réseaux sociaux récemment pour manifester leur souhait de conserver l’immeuble patrimonial construit en 1899. Tout indique que son état de détérioration avancée ne le permette toutefois pas.
Ce croquis donne une idée de ce que pourrait avoir l’air l’édifice rénové, mais juste à titre d’exemple, a précisé le maire Miguel Lemieux. (Photo Ville de Salaberry-de-Valleyfield)
Pour l’instant, aucun projet de logements sociaux ou abordables n’est sur la table des décideurs, mais le site du 25 Cousineau sera assurément destiné à un tel projet, selon M. Lemieux.
Il s’agira d’un des trois sites retenus par la Ville pour des projets de logements sociaux, avec celui situé dans le prolongement de la rue Parent, de même que celui du projet Buntin, phase 2, dans le secteur de l’actuel terminus d’autobus.