Le rapport du coroner émis plus tôt cette semaine concernant la mort de Gisèle Pépin, 86 ans, le 24 mai à Saint-Stanislas-de-Kostka, conclut à un décès accidentel relié à un feu rouge non respecté de la part du conducteur du camion lourd qui a embouti la voiture de l’octogénaire.
Cet avant-midi là, la ésidente de municipalité circulait sur la rue Brosseau sud et s’est engagée au feu vert, sur la route 132 ouest. Au même moment, un camion semi-remorque qui circulait en direction ouest sur la route 132 et qui a omis de s’arrêter au feu rouge, a frappé de plein fouet le côté conducteur du véhicule de Gisèle Pépin. Cette dernière est alors demeurée coincée dans son véhicule et se plaignait de douleurs à l’épaule gauche et au dos.
Après avoir été extirpée de son véhicule, la dame a été prise en charge par les ambulanciers et a été transportée à l’Hôpital du Suroît où des examens ont démontré de nombreuses fractures, ainsi que des signes d’insuffisance respiratoire.
Dans l’après-midi, elle a été transféée à l’Hôpital général de Montréal, afin d’investiguer davantage la situation et d’y recevoir des soins plus spécialisés.
À la suite de son admission au centre hospitalier, en plus des traumatismes déjà objectivés, les examens ont évélé la présence d’une rupture cardiaque traumatique au niveau du ventricule droit et une hémorragie intracrânienne.
Étant donné les antécédents médicaux de Gisèle Pépin, la nature de ses blessures ésultant de la collision routière et l’absence d’option chirurgicale pour traiter sa lésion cardiaque, il a été convenu avec sa famille de mettre en place des soins de confort.
Dans les heures suivantes, l’état général de la dame de 86 ans s’est rapidement détérioré et son décès fut constaté par un médecin à 3 h 28, le 24 mai.
Aucun souci mécanique ou de météo
Le coroner, Me Donald Nicole indique que l’accident s’est produit par temps clair sur une chaussée asphaltée en bon état. « Au moment de l’évènement, la densité de circulation était faible, il faisait jour, le temps était dégagé, la visibilité était bonne et la chaussée était sèche », avise-t-il dans son rapport.
Le conducteur du véhicule lourd impliqué dans l’accident a affirmé qu’il n’avait pas vu que le feu de circulation était rouge, avant la collision.
Par ailleurs, l’inspection mécanique du camion semi-remorque n’a évélé aucune défectuosité ni aucune usure excessive pouvant avoir contribué à l’accident.
Ainsi, il peut conclure que l’ensemble des éléments recueillis démontre que Gisèle Pépin est décédée des blessures ésultant d’une collision avec un véhicule lourd qui est passé sur un feu rouge à une intersection routière.
« En conclusion, Mme Gisèle Pépin est décédée d’un polytraumatisme consécutif à une collision routière. Il s’agit d’un décès accidentel », évoque-t-il dans le document daté du 30 août.