Coteau-du-Lac va procéder à l’élaboration d’un diagnostic de sécurité routière et la préparation d’un plan d’actions. Ce qui a fait pousser un soupir de soulagement à certains conseillers qui demandent des gestes concrets depuis un certain temps.
La conseillère Christine Arsenault, qui siégeait auparavant sur le comité de circulation de la Ville, a indiqué avoir toujours demandé à avoir des solutions. L’annonce faite à la dernière séance du conseil l’a réjoui.
La mairesse Andrée Brosseau a expliqué les motifs qui ont fait que la procédure a été longue. Le ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD), exige des données avant de mettre de l’avant une stratégie.
«Ça prend un diagnostic de sécurité routière pour aller cherche des projets-pilotes, a-t-elle mentionné. On a eu des appels pour installer des dos d’âne, des arrêts ou réduire la vitesse. Mais on ne sait pas si c’est la bonne chose à faire.»
«J’ai des frissons des fois, a répliqué Patrick Delforge. Des études, des études; il y a toujours une raison pour pas que ça se fasse. Est-ce qu’on peut avoir une raison pour que ça se fasse ?»
Par la réponse de la mairesse, Alain Laprade, élu du district 1, comprenait ainsi que sa demande répétée pour un Feu de ralentissement éducatif (FRED), n’allait pas être acceptée facilement. Il est toutefois convaincu que les moyens conventionnels pour réduire la vitesse dans les quartiers ne fonctionnent pas. «Il faut faire les démarches nécessaires pour mettre un système qui pénalisera les fautifs», a-t-il argué.