Dans le documentaire de Liam Chrétien et Thomas Lafontaine qui traite de l’actualité des cinq dernières années, la pandémie est un incontournable. En entrevue, les deux finissants de l’école des Patriotes-de-Beauharnois reviennent sur cette période qui était «difficile», notamment avec le port du masque, mais qui n’a pas eu un impact sur leur performance scolaire.
«Les professeurs nous disaient qu’on n’allait pas voir certaines matières et qu’on allait avoir beaucoup de rattrapage, partagent-ils. Pour nous, on avait de la chance parce qu’on est très bons élèves, on a de bonnes notes et c’était facile. Mais pour une majorité des autres élèves, c’était assez difficile.»
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«On respectait les règles, mais c’était difficile avec les masques pendant deux ans, avoue Liam.
«En éducation physique, on portait nos masques et c’était désagréable, fait savoir Thomas. Même les profs semblaient irrités à la fin d’avertir pour les masques, mais ils n’avaient pas le choix. Tout le monde était tanné.»
Alors qu’il était en première secondaire, Thomas avoue que c’était l’fun au début parce qu’au retour de la semaine de relâche en 2020, il y a eu d’autres journées de congé, en raison des cas de COVID-19 qui augmentaient au Québec.
Lorsque ces «congés» se sont prolongés jusqu’à la fin de son année scolaire et que les mesures sanitaires ont pris de l’ampleur, plusieurs activités organisées par l’école, et qu’il aurait aimé faire, ont été annulées.
«On était censé avoir un voyage à Toronto en première secondaire, mais on ne l’a jamais eu, informe Thomas. Il y a énormément d’activités sportives et autres qu’on n’a pas faites à cause de la COVID. On est restés confinés dans nos classes avec nos masques, à avoir des cours.»
«Avec les congés jusqu’à la fin d’année, j’ai réalisé aussi que je n’ai pas fini ma première année de secondaire», ajoute-t-il.
Transmettre le message
Pour exprimer ce qu’ils ont vécu pendant la pandémie, Liam et Thomas en ont donc dressé un «bilan» dans une partie de leur documentaire. Ils relatent notamment la première fois qu’ils ont été confinés, qui a entraîné également l’«explosion» de l’utilisation des réseaux sociaux.
«On faisait juste ça, être sur les réseaux sociaux, parce qu’on n’avait pas vraiment le choix», conclut Liam Chrétien.