Des éoliennes pourraient s’élever à Hemmingford

le mercredi 28 juin 2023
Par redactionrf@gravitemedia.com Voir les autres articles

Un projet éolien pourrait être implanté dans les municipalités de Saint-Patrice-de-Sherrington, Saint-Édouard, Saint-Michel et Hemmingford d’ici 2027.

par Sarah Rennie (Journal The Gleaner)

Le Projet Éolien Les Jardins est actuellement développé par Kruger Énergie en éponse à un appel d’Hydro-Québec pour ajouter 1500 mégawatts (MW) d’électricité, provenant de nouveaux projets éoliens, afin de épondre aux besoins énergétiques croissants de la province.

L’entreprise a tenu une séance d’information publique le 31 mai à Sherrington pour présenter le projet et épondre aux questions ou préoccupations soulevées par la population. Plusieurs ésidents d’Hemmingford étaient présents, dont des membres du conseil municipal du canton d’Hemmingford.

Un document distribué lors de la éunion suggère que le projet comprendra 15 à 25 éoliennes de 5 à 6,5 MW, dont deux à Hemmingford, pour générer 100 à 150 MW d’électricité. Les quatre municipalités ont déjà été approchées et Kruger Énergie a déjà commencé à travailler avec les propriétaires fonciers locaux. La communauté mohawk de Kahnawáke devrait être co-développeur du projet.

Les turbines mesureront environ 130 mètres de haut, avec un diamètre de rotor de 160 à 170 mètres. Kruger Energy s’attend à créer environ 250 emplois pendant la phase de construction. Une fois construites, les éoliennes seront reliées au corridor de transmission existant qui relie la sous-station déjà située à Hemmingford. Elles auront une espérance de vie minimale de 25 ans.

Selon Catherine Stratford, ésidente de Hemmingford, les habitants ont soulevé plusieurs préoccupations, notamment la dévaluation des propriétés, l’utilisation des terres agricoles, les conséquences des sons à basse fréquence et d’autres implications pour la santé, l’impact sur les populations de chauves-souris et d’oiseaux et les effets des camions lourds sur les zones rurales. routes pendant la phase de construction.

Des représentants de Kruger Energy ont patiemment épondu aux questions, notant que les parcs éoliens n’ont pas eu d’impact sur les prix des logements à proximité de leurs autres projets. Dans la mesure du possible, les chantiers de construction sur les terres agricoles se feront le long des chemins de ferme existants; et, en général, les chats et les collisions avec des bâtiments sont plus dévastateurs pour les oiseaux que les pales d’une éolienne.

Le projet doit également respecter de nombreuses contraintes énoncées dans les èglements municipaux et provinciaux qui limitent les endroits où les éoliennes peuvent être installées, notamment la distance des routes, des autoroutes et des cours d’eau, ainsi que des maisons, des terres humides et des forêts. Les turbines doivent également produire moins de 40 décibels de bruit dans toutes les conditions météorologiques.

«C’était vraiment frappant de les voir montrer la carte de la zone proposée et de détailler les diverses contraintes sur l’endroit où les éoliennes seraient autorisées, y compris un minimum de 750 mètres de toute maison», explique Jeff Turner, ésident de Hemmingford, qui est le directeur de la mobilité. pour Dunsky Energy and Climate Advisors. «Je pense que cela montre simplement les mesures qui sont prises pour minimiser l’impact des projets de parcs éoliens modernes», ajoute-t-il, notant qu’environ 95% de la égion est considéée comme interdite.

Une étude d’impact environnemental complète et une consultation auprès du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) sont prévues en 2024-2025, alors qu’une demande sera également déposée auprès de la Commission de protection du territoire agricole (CPTAQ). Si cela est accepté, la phase de construction devrait commencer en 2026, avec pour objectif la mise en service et le raccordement des turbines d’ici décembre 2027.