Une exposition de la photographe et artiste iranienne Ati Arani a profondément touché les invités présents lors de la cérémonie d’accueil des nouveaux citoyens organisée par la députée Claude DeBellefeuille au chalet du parc Delpha-Sauvé.
L’exposition de photos, intitulée Femme-Enfant, mettait le focus, de manière personnelle et bouleversante, sur de très jeunes mères iraniennes qui se retrouvent seules et abandonnées en raison du contexte socio-politique qui a cours dans ce pays.
La photographe activiste estime qu’il est de sa responsabilité de lutter contre « la dictature et la tyrannie religieuse » qui gouverne son pays. Depuis plusieurs années, elle a entrepris un projet photographique qui s’attarde à la situation de deux jeunes adolescentes iraniennes qui ont dû se marier de force, puis devenir divorcées et parfois abandonnées par la société.
(Photo Journal Saint-François – Mario Pitre)
« Ces jeunes filles deviennent des mères célibataires pendant leur adolescence et cette situation m’a toujours préoccupée », dit-elle.
Établie au Canada depuis une quinzaine d’années, dont deux ans à Salaberry-de-Valleyfeld, Ati Arani, par ses photos, offre un rappel frappant du privilège que nous avons de vivre dans un endroit avec un filet social où les droits de toutes et de tous sont protégés.