Une entente de principe est survenue entre les quelque 360 syndiqués représentés par Unifor et la Corporation de gestion de la Voie maritime du Saint-Laurent.
Celle-ci devra être ratifiée par les travailleurs au cours des prochains jours. La grève avait été déclenchée le 22 octobre. Il s’agissait du premier conflit de travail à interrompre le trafic maritime depuis 1968.
La CGVMSL a commencé à mettre en œuvre le programme de réouverture à la navigation pour lundi matin alors que les employés effectueront leur retour au travail dès 7 h.
«Nous avons en main une entente qui est équitable pour les travailleurs et qui assure un avenir solide et stable à la Voie Maritime, a déclaré Terence Bowles, président et chef de la direction de la CGVMSL. « Nous savons que cette grève n’a pas été facile pour personne et apprécions la patience et la coopération de nos partenaires binationaux de l’industrie maritime, les armateurs, les expéditeurs, les ports, les communautés locales et tous ceux qui dépendent de ce corridor de transport vital des deux côtés de la frontière canado-américaine. »
Lana Payne, présidente nationale d’Unifor, a rappelé que les travailleurs ont pris la décision de débrayer pour lutter pour un environnement de travail plus respectueux et pour un contrat qui reflète la situation économique actuelle. Par voie de communiqué, elle a félicité les comités de négociations pour leur travail remarquable au nom de leurs membres.
Dans la même missive envoyée aux médias, Daniel Cloutier, directeur québécois d’Unifor, a déclaré être :«très fier de la solidarité de nos membres tout au long de la Voie maritime, qui se sont mobilisés pour obtenir de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail pour toutes et tous.»
La députée fédérale de Salaberry-Suroît, Claude DeBellefeuille, s’est dite heureuse du dénouement. «Je suis heureuse d’apprendre que la médiation a porté ses fruits, a-t-elle déclaré par voie de communiqué. Une entente négociée ouvre la voie à de bonnes relations de travail au quotidien pour les travailleurs. Je salue les deux parties qui ont fait confiance au processus de négociation pour en arriver à une solution durable. »