L’engouement pour le développement immobilier continue de résonner dans la ville de Huntingdon, où les mises en chantier et les chantiers de construction semblent surgir sur presque tous les terrains vacants. Il existe cependant un terrain où les signes de développement demeurent au ralenti.
-Sarah Rennie – Journal The Gleaner
Le terrain destiné à accueillir un futur supermarché Maxi est resté intact depuis que les promoteurs du projet ont installé une enseigne et donné le coup d’envoi solennel du projet de développement commercial en avril 2023. Les travaux devaient commencer immédiatement sur le terrain de 28 000 pieds carrés situé rue François-Cleyn, près de l’intersection du chemin Ridge.
« Le Maxi va toujours de l’avant », insiste le maire de Huntingdon, André Brunette, tout en soulignant que certains plans concernant la propriété ont changé. La Ville a aussi décidé de permettre l’ajout de logements sur le terrain.
Selon M. Brunette, les difficultés d’obtention des permis du ministère des Transports pour accéder à la route 202 (rue François-Cleyn) comptent aussi parmi les enjeux qui freinent le projet.
Samuel D’Avignon, directeur des opérations de Sphere société immobilière, promoteur immobilier à l’origine du projet, rappelle que le MTQ a reçu la demande d’accès permanent à la route 202 il y a près de deux ans. « La demande est conforme à leur réglementation et nous leur avons fourni toute la documentation complémentaire demandée pour répondre à leurs questions », explique-t-il.
M. D’Avignon confirme que le MTQ a maintenant approuvé le projet et que le permis a été reçu le 16 octobre.
Malheureusement, le retard causé par le MTQ n’est pas la seule complication qui a entraîné des retards inattendus.
M. D’Avignon explique que juste avant le début prévu des travaux à la mi-2023, la pression d’eau disponible sur le chantier ne correspondait pas aux simulations et ne répondait pas aux exigences de sécurité incendie du code du bâtiment pour le système de gicleurs. « Malgré plusieurs vérifications et efforts de la municipalité pour augmenter la pression, ce n’était pas suffisant », explique-t-il.
Pour que le projet soit réalisé, les promoteurs ont demandé à des ingénieurs de concevoir un bassin d’eau souterrain de 80 000 gallons et un système complet avec une pompe de 1 200 gallons par minute. D’Avignon confirme que le processus, qui a nécessité l’étude et la modification de leurs plans, s’est étendu sur une année.
Samuel D’Avignon a indiqué qu’ils étaient en train de revoir le budget du projet pour s’assurer que tout soit en ordre pour commencer les travaux. Pour l’instant, aucune date de début n’a été fixée.