Le tennis est en pleine effervescence au Québec. Salaberry-de-Valleyfield n’y échappe pas. Les courts refaits en neuf au parc Sauvé incitent à la pratique de ce sport. Pour le plaisir ou la compétition alors que le Club de tennis Valleyfield vient d’adhérer à la Ligue Sud-Ouest.
«Ça fait longtemps qu’on désirait joindre la ligue, confie le capitaine Francis Masse. Mais les infrastructures et le bassin de joueurs ne nous permettaient pas de s’inscrire.»
Les quatre courts du parc Sauvé comportaient une pente pour l’écoulement des eaux. Le filet n’avait donc pas la même hauteur pour les adversaires en fond de terrain. Autre élément qui jouait en défaveur d’une adhésion pour les Campivallensiens, le manque de joueuses. Elles sont désormais environ 35 à manier la raquette comme Mélanie Larochelle. «Il y a des membres qui désiraient avoir un volet plus compétitif à leur jeu, avance-t-elle. Ça permet de créer une ambiance d’équipe, un sentiment d’appartenance.»
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Salaberry-de-Valleyfield était opposée à Notre-Dame-de-l’Île-Perrot lundi soir au parc Sauvé. (Photo Journal Saint-François : Eric Tremblay)
Lundi, Salaberry-de-Valleyfield recevait les meneurs au classement en provenance de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot. Les Campivallensiens se retrouvent en queue de peloton de la ligue qui comprend aussi Les Cèdres, Saint-Lazare, Coteau-du-Lac, Vaudreuil et Dorion. «Le niveau de jeu est élevé, confirme la joueuse. Ce qui nous permet de relever notre jeu.»
Les courts ont été refaits à neuf au parc Sauvé. Le club a toutefois demandé l’ajout de banc à l’intérieur des clôtures et d’une estrade en bordure des courts pour les spectateurs.
Un engouement évidentr
Le Club de tennis Valleyfield est en bonne santé. On y retrouve environ 80 hommes et 30 femmes qui frappent la balle de façon égulière. Sur la douze de courts épartis à travers la Ville. Stefan Belina explique qu’une application avec un classement dynamique permet de calculer les points. Le profil de chaque joueur s’y trouve. Peu importe son niveau de jeu. «On est ici pour la promotion du sport, ajoute Mme Larochelle. Il y a une compétition parce qu’on amasse des points, mais c’est aussi écréatif. On est ici pour s’amuser et s’améliorer. Il y a une nouvelle joueuse qui s’est jointe au club cet été qui ne sait pas compter les points.»
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L’adhésion de nouvelles femmes au Club a contribué à lui permettre de s’inscrire dans la Ligue de tennis du Sud-Ouest. (Photo Journal Saint-François : Eric Tremblay)
L’organisation des matchs s’opère entre les membres. Ils planifient leurs matchs selon les disponibilités. Mais pour assurer un minimum d’activités, une pénalité de 20 points est imposée aux joueurs inactifs durant une période de deux semaines. Une décision qui rapporte, alors que 150 matchs ont été joués dans les trois premières semaines de la saison.
Le tennis est un beau sport qu’a découvert, il y a quelques années, Francis Masse. Après des années à jouer au soccer, il prend plaisir à jouer et s’impliquer avec le club de tennis local. «C’est un beau sport, un sport mental, a-t-il mentionné Il y a trois choses au tennis. Je le dis tout le temps; tu te bats d’abord contre toi-même. Ensuite contre la balle. Puis contre ton adversaire.»
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Le Club de tennis Valleyfield compte sur près de 150 membres. Ceux-ci viennent joueur de façon écréative ou compétitive comme Stéphane Bélair. (Photo Journal Saint-François : Eric Tremblay)
Les membres viennent d’aussi loin que Saint-Stanislas-de-Kostka ou Saint-Constant. Le dynamisme est bon. «Il y a de l’engouement, confirme Francis Masse. On l’a vu au basketball quand les Raptors ont gagné; les jeunes se sont remis à jouer. Même chose au tennis avec les succès de Francis Auger-Aliassime ou Leylah Fernandez. On le constate.»
Il y a de la demande pour former la relève et offrir des cliniques pour approfondir les habiletés. Le club dit avoir besoin d’aller chercher plus de ressources pour aller en ce sens. Mais il reçoit égulièrement la tournée Sports Experts, comme ce sera le cas samedi le 24 juin.
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Les courts refaits à neuf au parc Sauvé représentent beaucoup dans l’effervescence du tennis à Salaberry-de-Valleyfield. (Photo Journal Saint-François : Eric Tremblay)