Le sort de Stéphane Massé entre les mains du jury

le vendredi 22 septembre 2023

Les avocats de la Couronne et de la défense ont complété leurs plaidoiries cette semaine au procès de Stéphane Massé, accusé du meurtre de Linda Lalonde survenu en novembre 2019 à Salaberry-de-Valleyfield. 

C’est lundi que le juge Yvan Poulin de la Cour supérieure devrait rendre ses directives aux 12 jurés et ceux-ci seront ensuite séquestrés pour décider du sort du livreur de pizza.

La mise en accusation de l’homme de 41 ans et les différents témoignages entendus au fil du procès ont permis d’apprendre que l’accusé avait asséné plus d’une centaine de coups de couteau à sa conjointe lors de l’agression commise le 16 novembre 2019 dans sa ésidence de la rue Verner.

Massé a expliqué aux enquêteurs de la police qu’il avait voulu ainsi abréger les souffrances de la victime. Il a aussi été permis d’apprendre que Massé avait consommé environ 1,75 gramme de cocaïne dans les heures précédant le drame et qu’il soupçonnait la drogue d’avoir été mélangée avec de la « cochonnerie ».

Il a raconté aux enquêteurs que  «son cerveau s’est débranché» et qu’il est «devenu légume, comme un robot.»

Malgré cela, la Couronne estime que Massé « avait la capacité de prévoir les conséquences de ces actes ».

Rappelons que dans les heures suivant le meurtre, l’accusé s’était lui-même rendu dans un poste de police de Montréal pour avouer son crime et se livrer aux autorités. L’interrogatoire de police a d’ailleurs été présenté en preuve lors du procès.

Selon les témoignages entendus, bien que le couple était très amoureux, des divergences avaient émergé entre Linda Lalonde et Stéphane Massé au sujet de sa consommation de cocaïne.