L’assemblée générale des employés du Syndicat de l’enseignement de Vaudreuil, le SERV, s’est tenue la semaine dernière et selon la présidente, Véronique Lefebvre, « elle s’est bien déroulée. »
Au terme de l’assemblée générale spéciale tenue le 17 janvier au théâtre Paul-Émile-Meloche à Vaudreuil-Dorion, les membres du Syndicat de l’enseignement de Vaudreuil se sont prononcés en faveur des ententes de principe.
« Le ésultat du vote sectoriel est assez bas. Les enseignantes et enseignants du primaire préscolaire que nous représentons sont déçus de ne pas avoir obtenu un mécanisme pour faire en sorte que les classes soient mieux équilibrées. C’est pour cette raison que le ésultat du vote est si bas », indique-t-elle.
Le vote sectoriel a été de 63,8 % en faveur. Ce sont 457 des 1316 membres qui étaient présents à l’assemblée et 448 ont voté. Parmi ceux-ci, 286 étaient en faveur, comparativement aux 143 qui étaient contre, soit 31,9 %.
Parmi les demandes, c’est la composition de la classe qui n’aurait pas été atteinte selon Véronique Lefebvre. « Malgré les bonifications de certaines annexes pour offrir plus de services aux élèves, c’est trop peu. Cette bonification, selon mes calculs, offrirait entre cinq à sept enseignants de plus pour aider leurs collègues pour les classes difficiles. Ce ne sera même pas une nouvelle ressource enseignante par école. Le quotidien du personnel enseignant demeurera pour plusieurs ce qu’il est actuellement. 20% des classes maternelles 5 ans auront du service à mi-temps. Plusieurs enseignants bénéficieront de l’aide à la classe, mais pas tous », précise-t-elle pour étoffer les ésultats.
Pas assez pour la hausse de la population
« Ici, dans Vaudreuil-Soulanges nous vivons une augmentation de la population composée de personnes allophones. Le service de francisation au Québec est nettement insuffisant. Je ne sais même pas si le montant obtenu permettra l’ouverture d’une nouvelle classe d’accueil et de francisation », déplore Véronique Lefebvre.
Quant aux deux autres cibles, elles ont été atteintes, soit de donner du temps et de l’air au personnel enseignant et l’augmentation des salaires.
« Certains se sont exprimés en disant qu’il faudrait une éflexion sociale, que l’on nomme des états généraux, pour modifier l’école à trois vitesses parce que ce ne sont pas les conventions collectives qui ègleront les maux de l’école québécoise. Les parents nous ont soutenus. Je pense que maintenant, toute la société devrait se mettre en action pour améliorer les conditions d’apprentissage des élèves », conclut-elle.
Le volet intersectoriel a reçu l’appui de 87,1 % des enseignants présents qui ont voté, soit 390. Seuls 10,5 %, ou 47 enseignantes ont voté contre.
Les votes des syndicats de tout le Québec doivent se tenir d’ici le 19 février.