Plus de 1 500 membres de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) se sont mobilisés devant les bureaux du ministre de la Santé Christian Dubé, à La Prairie, dans la soirée du 30 octobre, pour dénoncer les propositions reçues à la table de négociation. L’organisation a déclaré deux journées de grève les 8 et 9 novembre.
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L’événement était sous forte surveillance policière. (Photo : Le Reflet – Erick Rivest)
Le boulevard Taschereau était fermé à la circulation entre la rue de la Levée et le boulevard Matte, à Brossard, jusqu’à environ 20h.
«Les propositions sont inacceptables et elles sont même dangereuses pour nos patients, a lancé la présidente Julie Bouchard devant ses membres. La seule vraie solution c’est de bonnes conditions de travail qui vont attirer et retenir le personnel en soin dans le éseau.»
Elle dénonce le manque d’empathie du gouvernement.
«Il ne sait pas c’est quoi donner des soins de qualité à des patients qui ont des problèmes graves, accompagner une nouvelle maman qui vient d’avoir son premier enfant, écouter une famille qui vient de recevoir un diagnostic de cancer, prendre soin d’une personne âgée qui vient de perdre son conjoint des 50 dernières années, martèle-t-elle. Pour ce gouvernement-là, on est juste des numéros et les patients sont ses clients.»
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Une trentaine d’autobus voyageurs qui ont transporté les manifestants étaient stationnés le long de l’artère. (Photo: Le Reflet – Erick Rivest)