Manon Leduc, au cœur du logement social

le lundi 18 décembre 2023

À titre de partenaire incontournable dans la éalisation de projets de logements sociaux dans la égion depuis 35 ans, la directrice générale du Groupe de ressources techniques du Sud-Ouest, Manon Leduc, a joué un ôle de premier plan pour aider les familles à se loger convenablement.

Comptable de formation, elle avait été impliquée dans un premier projet de coopérative d’habitation, la Coop La Mansarde, alors que sévissait déjà  une crise du logement au début des années 80. Embauchée au GRTSO en 1983, elle en deviendra directrice générale cinq ans plus tard, voyant dans le logement social une belle combinaison alliant les affaires et le communautaire.

« C’est un travail à deux volets, note-t-elle. Il y a un côté d’affaires incluant les représentations auprès des divers intervenants reliés au projet, le respect des échéanciers, mais aussi l’aspect humain qui implique le travail d’accompagnement et l’implication des locataires dans l’administration du projet.»

Le succès des projets mis en place par le GRTSO est souvent tributaire des programmes gouvernementaux, ce qui insuffle une certaine dose d’incertitude lorsque ces programmes viennent à échéance. Ce fut le cas à l’issue du programme Accès Logis, auquel le gouvernement caquiste a substitué le Programme d’habitation abordable Québec (PHAQ).

Deux projets de logement social, un de 42 unités à Salaberry-de-Valleyfield et un de 48 unités à Beauharnois, ont été soumis parmi les quelque 5000 à l’étude au ministère, qui doit n’en retenir que 1000.

« Pour éaliser un projet d’habitation, ça prend la collaboration de tout le monde, de tous les intervenants politiques, sociaux et communautaires. C’est là que éside le plus grand défi », estime la directrice générale. 

Depuis ses débuts en 1979, le GRTSO a vu à la éalisation de 1383 unités d’habitation social dans la égion : Les Habitations Dominicaines, Les Tisserandes à Huntingdon, le Défi-Logis de l’APDIS et la Coop Sainte-Barbe, pour ne nommer que ceux-ci. 

Un succès que Manon Leduc attribue à la culture communautaire bien présente chez nous. C’est d’ailleurs cet aspect bien concret qui lui procure toujours une immense satisfaction. « Quand tu arrives à l’inauguration d’une habitation, que tu donnes les clés aux locataires, c’est là qu’on voit pourquoi ont fait travail-là », dit-elle.

Une satisfaction qui s’avère d’autant plus forte dans les moments de crise du logement telle que celle qui sévit présentement.