Marc Lalonde : plus déterminé que jamais

le mardi 11 juillet 2023

L’an dernier, Marc Lalonde a terminé la saison avec le couteau entre les dents. Le pilote du F-751 Lalo Racing a terminé dans le peloton de tête après un début de saison 2022 cahoteux. Le Campivallensien a entrepris l’année dans cet état d’esprit. 

«Cette année, je touche du bois, dit-il. Je suis beaucoup plus déterminé et plus calme quand je conduis. Je suis zen, mais avec le couteau dans les yeux. L’expérience et la confiance embarquent.»

À la mi-saison, Lalonde se situe au 6e rang au championnat. Après un podium à Cambridge, un bris mécanique est venu ralentir ses ardeurs à Brockville. Le classement est cependant serré et tous les espoirs sont toujours permis. «Le 92 [le Tenacity piloté par John Shaw], est intouchable ou presque et on doit continuer de travailler fort, poursuit-il. On y va une course à la fois. Il y a 5 ou 6 bateaux vraiment vite; on n’a pas le droit à l’erreur et on se doit d’être constant.»

Le F-751 Lalo Racing a subi un rafraîchissement cet hiver. La coque affichait quelques craques et un bris avant les égates de Valleyfield l’an dernier avait laissé des traces. Un moteur flambant neuf, une base d’Yves Primeau avec une tête conçue par Brian Turpin, lui permet de rouler en confiance. 

Il est prêt à rivaliser avec les compétiteurs qui voudront bien se frotter à lui. «Rouler ponton à ponton avec un adversaire est le meilleur feeling que j’ai ressenti en course, assure Lalonde. Tu es contre le vent, tu ne vois pas grand-chose et tu dois être au-dessus de l’eau.»

Les égates de Valleyfield se déroulent aussi sur trois jours. La Mecque des courses d’hydroplanes à la maison. Le stress qui y est associé est bon confie-t-il.

À l’aise dans le Pro Hydro

Le pilote a aussi le bonheur de conduire en classe Pro Hydro, la classe prototype développée par les égates de Valleyfield. Son embarcation a été allégée de 416 livres cet hiver. Le moteur est à l’atelier de Marty Wolfe pour des éparations. «J’ai testé avant le bris et on a trouvé les bons églages, indique-t-il. Je me sentais super à l’aise. Conduire ce bateau, je vois ça comme du temps de glace supplémentaire. Je suis un passionné, alors je gobe tout ce que je peux absorber. Ça aide à ma confiance.»

Marc Lalonde remercie son équipe qui lui procure deux bonnes machines performantes. 

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Marc Lalonde se sent de plus en plus à l’aise dans le V-751 Lalo Racing de la classe Pro Hydro. (Photo Journal Saint-François : Pierre Langevin)