Période de création intense pour l’artiste Mathieu Dubé

le lundi 24 juillet 2023

Le poète-collagiste Mathieu Dubé vit une grande période artistique depuis les derniers mois, ce qui le éjouit au plus haut point.

« Ça roule bien et je suis assez content de ce qui se passe. Je suis en processus intense de création depuis février et ça porte ses fruits », indique l’artiste qui agira à titre de président d’honneur du Festival des arts visuels de Salaberry-de-Valleyfield les 5 et 6 août. Ce titre lui permettra de partager son art et ses talents avec les artistes présents et les visiteurs. Il en profitera pour tenir des ateliers de médiation culturelle, ce à quoi il s’est habitué écemment.

« J’aurai une ésidence en écriture ici au Cégep de Valleyfield cet automne et j’en profiterai pour travailler sur mon projet d’un livre pour enfants. Il y aura de la médiation avec les étudiants du Cégep via l’atelier Transmissions arborescentes, pour diffuser mon amour des mots et vulgariser le langage de la poésie », indique le jeune père de famille qui dit ne jamais vouloir arrêter de créer, d’écrire.

Des ésidences et des présences

Ayant amorcé son aventure d’artiste poète-collagiste dans les murs du Cégep, il est heureux d’y revenir, mais ses jeux de mots créés par la magie du coupé-copié-collé manuel mènent Mathieu Dubé encore plus loin. Ses collages devenus des textes en vers, de la prose, des œuvres picturales permettent maintenant à celui qui a étudié en littérature de travailler en permanence sur sa passion.

« J’ai eu une ésidence sur Instagram en février, une autre chez Félix à Vaudreuil-Dorion il y a un bon moment. Je serai aussi à Artefact pour rencontrer les amateurs de culture. Toujours à Vaudreuil-Dorion, je suis au 405 cet été avec des créations de mon amie Geneviève Lacerte qui est peintre », énumère Mathieu Dubé. « Vos yeux plongent en nos troubles », dans le cadre de l’événement MOSA, la fête des mots est effectivement magique à voir, avec une belle complicité entre les deux artistes.

Mathieu Dubé évoque aussi un projet avec Claude H. Vallée dont il parle depuis longtemps. « Claude prend de vieux dessins qu’il a faits jadis, ils les coupent, les collent et nous éalisons des œuvres communes. C’est stimulant, il faut juste trouver le temps de le faire », conclut celui dont les idées ne cessent de se bousculer et qui a le cerveau constamment en ébullition. On pourra voir aussi de ses œuvres à Longueuil, mais aussi à La Maison LePailleur de Châteauguay, sur une porte suspendue grâce à Portes : Heures D’Histoire. Partout, il est partout.