Depuis 2002, la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) a recensé 7 décès et plus de 500 lésions professionnelles liées au travail à la chaleur; des statistiques où les hommes sont davantage représentés. Elle invite les employeurs à identifier, corriger et contrôler les risques entourant le travail à la chaleur.
Les principaux dangers sont la déshydratation et les malaises liés à la chaleur, qui peuvent entraîner des étourdissements, une perte d’équilibre, une perte de conscience, et même le décès de la personne.
«Des propos incohérents et une fatigue inhabituelle sont aussi des signes à surveiller», avise la CNESST. Il importe de prévenir un secouriste et un superviseur dès les premiers indices d’un malaise lié à la chaleur.
Parmi les différentes mesures de prévention à mettre en place, l’employeur doit établir une procédure prévoyant des contrôles techniques (abri climatisé, approvisionnement en eau), des mesures administratives (alternance travail-repos, diminution de la cadence), de la formation, de l’information ainsi que le port de vêtements et l’utilisation d’équipements adaptés.
Les travailleurs doivent appliquer les mesures de prévention, et porter attention à leur état général et à celui de leurs collègues.
Principales mesures de prévention :
• Ajuster le rythme de travail en fonction de la température.
• Confier aux travailleurs un travail plus léger pour les périodes les plus chaudes et remettre à plus tard les tâches physiques non essentielles.
• Accorder des pauses en nombre et en durée suffisants, dans des endroits frais, climatisés ou à l’ombre.
• Fournir de l’eau fraîche en quantité suffisante et s’assurer que les travailleurs y ont accès et boivent au moins un verre toutes les 20 minutes ou plus.
• Assurer une surveillance des symptômes.
• Informer l’ensemble des travailleurs et superviseurs des risques, des mesures de prévention, des signes et symptômes des malaises attribuables à la chaleur, et des façons de prodiguer les premiers secours.
(A.D.)