Bien qu’il changera de locaux d’ici 2026, le bureau de la CNESST de la rue Nicholson à Salaberry-de-Valleyfield témoigne de divers problèmes qui, paradoxalement, laissent craindre pour la santé-sécurité de ses propres employés.
Des infiltrations d’eau, de la moisissure et la présence d’amiante constatés au cours des derniers mois a forcé la fermeture des bureaux administratifs à la fin-février, rapporte le journaliste Thomas Gerbet de Radio-Canada.
En effet, depuis le mois de février, des membres du personnel ont fait état de problèmes respiratoires et de leur inquiétude pour la qualité de l’air.
Des inspections menées par l’organisme ont par la suite permis de déceler des moisissures dans certains murs de même qu’au sous-sol, de même que la présence de matériaux effrités qui pouvaient contenir de l’amiante. Ces constats ont forcé la fermeture des bureaux le 29 février et les employés ont été en télétravail jusqu’à la semaine dernière.
Des travaux de décontamination ont été menés et des tests de qualité de l’air ont permis un retour au travail des employés, d’abord sur une base volontaire, puis obligatoire.
Malgré tout, le président du Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ), Guillaume Bouvrette, s’inquiète du fait que le problème « n’a pas été réglé à la source, en profondeur.»
Notons que l’immeuble, propriété d’une société d’investissement dont les bureaux sont situés à Verdun, héberge également d’autres locataires, notamment des commerces au rez-de-chaussée.
On apprenait récemment que les bureaux de la CNESST déménageront au cours de 2026 au rez-de-chaussée du nouveau complexe résidentiel-commercial du 50, rue Nicholson, actuellement en construction.