Six participants de la région à Révolution

le jeudi 19 octobre 2023

Pas moins de six danseurs, en solo ou en groupe, représentent la région à la compétition télévisée Révolution. Ils sont tous passés à la deuxième étape, sois celle des face-à-face, après la phase d’auditions qui s’est étendue sur cinq semaines. 

Frika, Saint-Hubert

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(Photo: Gracieuseté – OSA IMAGES)

De retour sur la scène de Révolution après avoir participé en trio l’année dernière, Frika a confié se sentir bien lors de sa présentation à l’émission. 

«Plusieurs idées que j’avais l’an passé, que je ne pouvais pas faire en équipe, je le fais seul», a-t-il confié. 

Père de deux jeunes enfants et jonglant avec trois emplois, le danseur de 27 ans a dit souhaiter vivre de son art. Celui qui a présenté un numéro personnel improvisé sur la dépendance à l’alcool dans un style popping a touché les trois maîtres.

«Bravo pour le partage honnête. Tu as tout apporté sur scène», a souligné Lydia Bouchard. Jean-Marc Généreux a qualifié Frika de «grand», qui arrive à être hors de contrôle, tout en restant en contrôle lorsqu’il danse. 

De son côté, Mel Charlot a fait valoir le dévouement émotif et la technique du danseur. 

«C’est littéralement un cadeau d’avoir vu ça», a-t-elle lancé. 

Simple, Châteauguay

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(Photo: Gracieuseté – OSA IMAGES)

Vincent Jutras, Ryleigh Mayo et Marie-Ève Quenneville, âgés entre 16 et 20 ans, forment le trio Simple et sont respectivement résidents de Châteauguay, Kahnawake et Saint-Constant. Le groupe qui s’entraîne au studio Extravadanse à Châteauguay a obtenu son billet d’entrée dans la compétition avant même d’avoir terminé sa performance, mélangeant danse contemporaine et cirque.

C’est d’ailleurs ce qu’a raconté M. Jutras lors de l’émission diffusée à TVA. 

«Je suis un artiste de cirque. J’ai toujours voulu être danseur, alors quand [mes partenaires] étaient plus jeunes, je leur ai enseigné des acrobaties. Puis moi, j’ai beaucoup à apprendre d’elles», a-t-il détaillé.

L’une des maîtres, Lydia Bouchard, a salué la simplicité de ce qu’a proposé le trio, chose qu’elle considère «la plus compliquée au monde», a-t-elle affirmé en riant lors des auditions. 

«C’était brillant. Vous avez amené quelque chose que nous n’avons jamais vu sur notre tribune. Pour moi, c’est clair: vous êtes trois étoiles», a renchéri Jean-Marc Généreux. 

Raphaël et Florence, Saint-Constant et Châteauguay

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(Photo: Gracieuseté – OSA IMAGES)

Après avoir marqué le public sans être sélectionné lors de son passage à la saison 3 de Révolution, le danseur constantin Raphaël Tousignant est revenu avec une partenaire, Florence Proulx de Châteauguay. 

Voulant présenter un numéro «mature et touchant» de danse contemporaine, le duo a atteint sa cible, selon les maîtres qui ont tous voté favorablement pour leur entrée dans la compétition. 

Jean-Marc Généreux a affirmé que les adolescents de 14 et 15 ans ont «montré qu’on n’est pas obligés d’être à l’âge adulte pour vivre des émotions profondes».  

Leur connexion a été soulignée par Mel Charlot, tandis que Lydia Bouchard a nommé leur courage et leur amour de la danse sur scène, les décrivant comme des «prodiges interprètes».

Dreampieces, Châteauguay

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(Photo: Gracieuseté – OSA IMAGES)

Le groupe de danse contemporaine Dreampieces, dont l’une des membres, Aurélie, a participé à la saison 4, s’est formé il y a trois ans et s’entraîne au studio Extravadanse, à Châteauguay. 

Du groupe, on note aussi Meldane Benoît, originaire de Beauharnois. À l’automne, elle avait livré une performance éblouissante à la finale locale de Cégep en spectacle à Salaberry-de-Valleyfield. Ce qui lui avait permis de décrocher le titre.

Âgées entre 18 et 30 ans, les danseuses ont interprété une pièce qu’elles décrivent comme «profonde».

«On essaie de laisser aller quelque chose qui nous a vraiment beaucoup tenu à cœur. Elle vient nous aider à libérer une blessure qu’on a à l’intérieur», a décrit l’une des artistes. 

Mel Charlot a d’ailleurs souligné «la force que ça prend d’être aussi vulnérable et le fait que ça n’a pas pris le dessus sur votre chorégraphie. On a pu ressentir et voir votre cœur, mais votre art et votre talent aussi». 

Jasmyn et Volodymyr, Châteauguay

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(Photo: Gracieuseté – OSA IMAGES)

Une résidente de Châteauguay et son partenaire originaire de Dieppe au Nouveau-Brunswick, âgés de 17 ans, ont interprété un numéro mariant Paso et Tango.

Le couple s’est grandement démarqué, puisque selon Lydia Bouchard, il n’y a aucun autre duo qui fait dans ces styles cette année. 

«Bien contrôlé, bien lancé, bien fait», sont les qualificatifs qu’a utilisés Jean-Marc Généreux. 

Isabelle Sue, Brossard

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(Photo: Gracieuseté – OSA IMAGES)

Une Brossardoise de 22 ans, qui a confié n’avoir commencé à danser qu’à l’âge de 15 ans, s’est d’abord entraînée en gymnastique artistique. 

«Quand je suis entrée à l’École de danse contemporaine de Montréal, j’étais vraiment au bas de la classe et j’ai dû travailler au fil des années et un peu rattrapé les autres», a-t-elle raconté. 

Isabelle Sue a obtenu son diplôme l’année dernière et a réalisé un rêve en dansant devant les maîtres de Révolution. 

«Je suis prête à me battre pour prouver que j’ai ma place ici et dans le monde de la danse», a-t-elle ajouté.  

Lydia Bouchard a qualifié son numéro de «magnifique travail, avec plein de détails, plein de beauté, beaucoup de présence, beaucoup d’humilité dans ta façon de danser». 

«C’était tellement une belle maîtrise de mouvements, il y avait une délicatesse que j’aimais tellement», a exprimé Mel Charlot avant d’ajouter un bémol sur lequel elle ne pouvait mettre le bon mot. 

Elle a finalement donné son vote à la danseuse, sourire aux lèvres, lui permettant de passer à la prochaine phase de la compétition.