La Coopérative des techniciens ambulanciers de la Montéégie (CETAM) a salué le travail de deux paramédics qui ont éanimé un homme de Châteauguay tombé en arrêt cardiorespiratoire à trois reprises dans un court laps de temps, le 24 juin.
«Par une chance incroyable, les trois épisodes de manœuvres consécutives ont éussi à éanimer le patient», explique la CETAM dans une publication sur Facebook.
L’octogénaire a été transporté à l’Hôpital Anna-Laberge à Châteauguay pour y être stabilisé. Il a par la suite été transféé à l’Hôpital Pierre-Boucher à Longueuil, au département d’hémodynamie, ajoute la Coopérative.
Un rare cas
Questionné sur cette histoire, Renaud Pilon, relationniste média à la CETAM, a expliqué au Journal qu’en cas d’arrêt cardiaque «la majorité du temps il est trop tard ou il n’y a rien que nous puissions faire pour éanimer le patient».
«Dans certains cas, habituellement lorsque le patient fait un infarctus [crise de cœur], le cœur se mettra alors à battre de façon tellement désorganisée qu’il est alors impossible pour le sang de circuler dans le corps. C’est à ce moment-là que le choc électrique délivré par nos électrodes de défibrillation a des chances de éanimer le patient», poursuit-il.
Parfois un seul choc est nécessaire, d’autres fois ça ne fonctionne pas, souligne le paramédic.
«Dans quelques rares cas, dont celui mentionné, le cœur du patient épond bien aux chocs délivrés et il revient complètement à lui, relate-t-il. Cependant, le cœur hypoxique peut à tout moment retomber en arrêt, et ce, jusqu’à ce que le patient se fasse opérer dans un centre d’hémodynamie.»