Depuis le 20 juillet, les appareils de transport personnel motorisés comme les trottinettes électriques et les véhicules gyroscopiques sont autorisés à circuler sur la voie publique au Québec. Néanmoins, certaines règles doivent être respectées par les usagers, rappelle la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ).
Jusque-là illégales selon la loi, bien que très présentes sur le territoire, les trottinettes électriques peuvent désormais rouler sur les rues où la limite de vitesse ne dépasse pas les 50 km/h, et ce, en vertu d’un projet pilote en vigueur jusqu’en 2026 déposé par le ministère des Transports du Québec.
Pour assurer leur sécurité, les usagers doivent cependant se soumettre aux mêmes règles que les cyclistes, soit de circuler sur l’accotement ou aussi près que possible de la bordure ou du côté droit de la chaussée et dans le même sens que la circulation, détaille la SAAQ. Sauf exception, il leur est interdit d’emprunter les trottoirs.
Chaque appareil doit être muni d’un réflecteur rouge sur chaque côté et à l’arrière, ainsi qu’un réflecteur blanc à l’avant, afin d’être visible d’une distance minimale de 150 m. Seules les personnes âgées de 14 ans et plus sont autorisées à utiliser un appareil de transport personnel motorisé, ajoute la SAAQ. Elles doivent porter un casque en tout temps.
Quiconque contrevient à ces règles s’expose à une amende de 200$.
À noter que la motocyclette, le cyclomoteur, la bicyclette assistée, l’aide à la mobilité motorisée, le véhicule-jouet motorisé et le véhicule hors route sont exclus de cette nouvelle réglementation.
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Véhicule gyroscopique (Photo: Société de l’assurance automobile du Québec)