Saint-Louis-de-Gonzague et New York ont peu en commun. Mais le maire de la municipalité québécoise n’a pas caché sa fierté devant le développement du parc de la Rivière-Saint-Louis situé au cœur villageois.
«C’est notre Central Park, a-t-il lancé lors de l’inauguration du bâtiment communautaire et du nouveau pont du Bedeau. Le point central où les gens vont se rencontrer.»
Au sujet du pont, il ajoutait même qu’il s’agissait du trait d’union entre un nouveau quartier et le village.
L’ancienne structure qui permettait de traverser la rivière avait été érigée en 1932 par la famille Guérin. Deux membres de la famille pouvaient ainsi accéder au site de l’église pour exercer leurs fonctions de bedeau. Quand la municipalité a acheté le terrain, le pont constituait en trois planches chambranlantes. Les assurances ont donc exigé d’y restreindre l’accès.
Saint-Louis-de-Gonzague a présenté un projet qui permet aux piétons et aux cyclistes de l’emprunter. Le gouvernement du Québec a contribué avec un soutien financier de 1,2 million $ qui représente près de la moitié de la facture.
«Le cœur villageois à Saint-Louis-de-Gonzague il est merveilleux, a qualifié le député de Beauharnois, Claude Reid. Le conseil municipal en place, l’équipe en place, s’assurent de bien harmoniser, avec le nouveau, de garder cette fierté-là que l’on retrouve ici.»
500 000 pieds actifs
Le parc de la Rivière-Saint-Louis dispose d’une superficie d’un demi-million de pieds carrés. Dans un horizon de cinq ans, la municipalité projette l’aménagement de différents plateaux sportifs parmi lesquels, terrains de tennis/pickleball, aire de volleyball, patinoire, pumptrack.
Le parc de la Rivière-Saint-Louis proposera une multitudes d’activités au coeur de Saint-Louis-de-Gonzague d’ici 2029. (Photo Journal Saint-François : Eric Tremblay)
Lorsque Saint-Louis-de-Gonzague avait fait l’acquisition du terrain, des citoyens étaient craintifs quant à l’avenir de ce terrain. «Les gens étaient convaincus qu’il y aurait des condos sur ce terrain, a dit le maire. Ça aurait pu être payant. Mais on voulait un cœur villageois. C’est une richesse pour les citoyens.»
Un bâtiment doté d’une terrasse y a été construit. Une nécessité depuis que ce qui était connu comme la grange du curé, située derrière la Caisse populaire, a été démolie pour agrandir la cour du centre de la petite enfance.
«Il répond aux besoins exprimés par les citoyens, a poursuivi Yves Daoust. L’endroit va devenir un lieu de rassemblement.»
Le bâtiment communautaire a été rendu possible grâce à un travail de collaboration. (Photo Journal Saint-François : Eric Tremblay)
Une aide financière de 98 600 $ a été offerte par le gouvernement du Canada tandis que la MRC de Beauharnois-Salaberry, via son Fonds de soutien aux projets structurants, a contribué pour 29 169 $ dans le projet.