L’entraîneur-chef de l’équipe de football du Noir et Or du Cégep de Valleyfield, Sébastien Archambault s’attend à un gros défi contre les Islanders de John Abbott ce samedi pour le match inaugural à la maison de sa troupe.
« Les Islanders ont une bonne équipe de football et ça fait quelque chose comme 4 ans que nous ne les avons pas battus. En plus, nous avons déjà beaucoup de blessures, et des blessures sérieuses, des clavicules, des choses comme ça. Il faudra se préparer en conséquence et nous le serons », indique l’entraîneur-chef qui verra les siens sauter sur le terrain à 13 h.
« Un match en après-midi, il n’y a pas de préparation spéciale, mais il faut savoir compter avec nos partisans. Les gars ont tendance à se mettre de la pression, mais il ne faut pas. Nous essayons de nous bâtir comme équipe et nous devrons éviter les revirements, jouer intelligemment. Nous devons garder le contrôle du ballon et éviter de donner du gaz à John Abbott », insiste Sébastien Archambault qui présente une fiche d’un gain et un revers depuis le lancement de la campagne.
Un long voyage fructueux
Si le Noir et Or a encaissé une défaite contre les Condors du cégep de Beauce-Appalaches, la longue fin de semaine passée sur la route aura permis de tisser des choses au sein des troupes. « On a eu un beau souper d’équipe sur la route, nous avons couché à l’hôtel et les gars ont aimé ça. Mais le lendemain, nous avons affronté une bonne équipe, sur un terrain naturel, dans une grosse chaleur. Nous avons contre-performé dans un environnement hostile avec des partisans qui crient toujours, ça a été une mauvaise journée au travail », philosophe l’entraîneur-chef qui compte sur 11 finissants cette saison. Ce qui est bien peu selon ses dires.
La semaine suivante, ses troupiers se sont bien repris en l’emportant 19-8 sur les Lynix du cégep Édouard-Montpetit. « Nous le savions que nous devions rebondir et les gars ont bien fait ça. Nous avons eu un bon match, nous avons été disciplinés, je suis très fier de l’équipe. C’est ce qu’il faut faire, prendre un match à la fois avec l’objectif de se classer dans les séries. Rendu là, tout peut arriver. Nous devons rester positif », indique Sébastien Archambault, qui a passé le dernier week-end à Gatineau pour exercer le recrutement.
« C’est un bassin intéressant que nous voudrions développer. On a passé le week-end là-bas malgré le bye-week et on a travaillé fort en regardant plusieurs matchs », conclut celui qui s’accorde peu de repos pendant la saison. « Mais aussi dans l’entre-saison. Il n’y a pas de temps morts, on doit travailler tout le temps. C’est à temps plein et une véritable passion. Si tu n’aimes pas ça, il y a d’autres jobs. »