Un passeport pour la santé mentale dans Beauharnois-Salaberry

le vendredi 15 novembre 2024

Le Comité santé mentale Beauharnois-Salaberry a lancé un carnet de ressources en santé mentale. Un outil à faire voyager aux quatre coins du territoire pour promouvoir les partenaires reliés à cette cause.

«Il s’agit du fruit d’un travail intensif, a rappelé Audrey Lemieux, directrice du développement du territoire à la MRC de Beauharnois-Salaberry. L’inspiration derrière le carnet est de favoriser l’accès aux ressources et être visible.»

La promotion se fera par une campagne numérique, la distribution de cartes et l’installation d’affiches. Le carnet lui-même, 3000 copies ont été imprimées. Les intervenants le distribueront dans leur réseau.

«Il n’a pas été conçu pour rester dans le fond du tiroir, prévient Édith Gariépy, directrice de la Corporation de développement communautaire de Beauharnois-Salaberry. Ce carnet est un grand voyageur. C’est notre rôle de l’envoyer aux bonnes places.»

À travers les 10 sections, près de 25 organismes présentent leur rôle et services en santé mentale.
Représentant élu au comité, le maire de Beauharnois, Alain Dubuc, s’est dit rassuré de savoir qu’autant d’organismes qui s’occupaient de santé mentale. 

Parlant au nom de Claude Reid, député de Beauharnois, Sylvain Leblanc a laissé savoir que le bureau de comté recevait de nombreux appels pour des citoyens qui cherchaient de l’aide.

Agir le plus tôt possible

Le Comité santé mentale Beauharnois-Salaberry a été fondé en 2019. La pandémie a fait ressortir de grands enjeux et soucis en la matière. Le carnet présenté dans les locaux du Pont du Suroît le 14 novembre représente une première réalisation majeure de ce groupe.

«Le carnet est un outil de référence, a ajouté Mme Gariépy. Il y a la présentation d’organismes, je pense à ceux qui agissent en prévention comme Psycohésion, Tel-Aide ou Le Dalhia de Beauharnois qui sont parfois méconnus. Le but c’est de prendre les gens le plus tôt possible. Pour ne pas être obligé d’attendre que l’élastique soit pété avant d’agit. »

Élicya Deschatelets, intervenante au Pont du Suroît, était bien d’accord avec ce concept. «C’est un outil qui va servir, a-t-elle évoqué. On n’en a jamais de trop. On va réussir à échapper le moins de monde possible.»