Une Beauharlinoise s’engage pour les droits humains

le mercredi 12 juillet 2023

Cloé Dubuc n’a beau avoir que 26 ans, son parcours académique et son engagement dans le domaine de la défense des droits de la personne est bien étoffé pour son jeune âge. Elle a d’ailleurs donné en juin une conférence en Côte D’Ivoire sur le militantisme féminin dans le milieu associatif.

«J’ai toujours été grandement intéressée par la politique internationale et les enjeux humanitaires. Plus jeune, je regardais tout le temps le téléjournal et je lisais les journaux», a expliqué Mme Dubuc.

Malgré cet intéêt pour ce qui se passait à l’étranger, elle n’a pas tout de suite étudié dans ce domaine une fois rendue à l’université. «J’ai commencé trois baccalauréats différents à l’Université Laval avant d’entreprendre et de finaliser celui en relations internationales et droit international à l’UQAM, a-t-elle dévoilé. C’est vraiment là que j’ai découvert ce que je voulais faire».

S’impliquer à tout prix

C’est pendant ses études de premier cycle qu’elle s’est engagée à la clinique internationale de défense des droits humains de l’UQAM. Elle a alors travaillé sur divers mandats, notamment avec le éseau ivoirien pour la défense des droits des femmes et des enfants.

«Cet engagement m’a permis de gagner en 2021 le prix Dominique-Larochelle qui écompense l’engagement d’une étudiante ou d’un étudiant au sein de la Clinique internationale de défense des droits humains (CIDDHU) de la Faculté de science politique et de droit», a-t-elle indiqué au Journal.

Présentement à la maîtrise en droit à l’université Laval à Québec, Mme Dubuc continue à s’impliquer, cette fois-ci à la Clinique de droit international pénal et humanitaire (CDIPH). Elle y a été tour à tour étudiante clinicienne, superviseure et assistante à la direction.

C’est grâce à son dévouement qu’elle a été choisie pour aller participer au début du mois de juin à une conférence en Côte D’Ivoire sur la promotion du militantisme associatif féminin dans ce pays de l’ouest de l’Afrique. «Autrement dit, cela portait sur la place des femmes dans les associations et organismes ivoiriens», a-t-elle précisé.

Après sa maitrise, Cloé Dubuc espère pouvoir entamer un doctorat afin de éaliser un êve. «Je ne sais pas encore où, mais mon objectif serait de devenir enseignante à l’université!» a évélé l’étudiante.