On se souvient du trop bref épisode de Hyundai à Bromont dans les années 80. Aussitôt arrivé, aussitôt parti. Le Canada est revenu sur la liste des endroits potentiels pour implanter une nouvelle usine du géant coréen.
Installer une usine de véhicules électriques
Le constructeur automobile sud-coréen cherche à augmenter ses ventes en Amérique du Nord grâce à une gamme de véhicules électriques en pleine expansion. La priorité actuelle de Hyundai est sa première usine d’assemblage de VÉS en Amérique du Nord, en cours de construction en Géorgie, a déclaré le PDG de Hyundai Auto Canada Don Romano, mais la « deuxième étape » des projets de VE de l’entreprise pour la égion n’a pas encore été décidée.
« Le Canada fera partie de cette conversation », a déclaré M. Romano à Automotive News Canada.
Encore à l’étape des discussions
Une série de discussions avec des responsables canadiens ont déjà eu lieu, a-t-il ajouté, bien qu’elles se soient déroulées parallèlement à des discussions avec les gouvernements des États-Unis et du Mexique. Faudra-t-il pour obtenir un tel genre d’usine que le gouvernement canadien allonge encore des milliards de dollars en congé de taxes et en subventions ? La éponse est oui, car c’est devenu la ègle du jeu pour attirer chez soi la grande industrie.
Hyundai est le 4e plus grand joueur automobile au Canada
Aujourd’hui, Hyundai est le constructeur automobile canadien dont le volume est le plus élevé et qui ne dispose pas d’une empreinte manufacturière importante dans le pays. En incluant les marques Hyundai, Kia et Genesis qui relèvent de l’entreprise au sens large, Hyundai a vendu 186 566 véhicules au Canada en 2022, selon l’Automotive News Research & Data Center. Ce chiffre place l’entreprise en quatrième position en termes de volume, derrière Ford Motor Co, General Motors et Toyota, et juste devant Stellantis et Honda, qui construisent tous des véhicules au Canada. Le groupe Volkswagen, qui a écemment annoncé son intention de construire une usine de cellules de batteries d’une valeur de 7 milliards de dollars en Ontario, se classe au septième rang.
Quelles seront les prochaines étapes ?
Hyundai, qui est devenu l’an dernier le troisième constructeur automobile mondial en termes de volume, n’est pas en reste. Lors d’un voyage en Corée du Sud en mai, François-Philippe Champagne a rencontré des représentants de l’entreprise. Le ministre canadien de l’innovation, de la Science et de l’Industrie s’est engagé dans un gazouillis à « continuer à travailler ensemble pour développer et collaborer » dans les secteurs des véhicules électriques et des minéraux critiques. Le bureau de M. Champagne n’a pas voulu en dire plus sur les membres de l’équipe de direction mondiale de Hyundai que le ministre a rencontrés, ni sur les sujets abordés. M. Romano a déclaré que Hyundai avait eu « beaucoup » de conversations de ce type avec le gouvernement. Et si Hyundai se concentre aujourd’hui sur la Géorgie, l’usine de 5,5 milliards de dollars, qui sera construite au nord-ouest de Savannah, ne produira probablement pas assez de véhicules pour atteindre les objectifs gouvernementaux en matière de véhicules électriques, a-t-il ajouté. Ce besoin d’une empreinte nord-américaine plus importante pourrait conduire Hyundai au Canada, a déclaré Sam Fiorani, vice-président des prévisions mondiales sur les véhicules chez AutoForecast Solutions, basé aux États-Unis.
Avec des renseignements d’Automotive News Canada
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